Un
curieux a écrit :> Également, est-ce qu'il est certain qu'il n'existait aucun autre moyen de calmer cette personne (et/ou la désarmer) qui ne se termine pas par sa mort ?Je vois trois choses :
1/ Dans l'article, il semble qu'il y ait une escalade de la situation. La personne trucidée par les policiers semble être progressivement montée en agressivité.
Dans ce genre de situation, les premiers secours en santé mentale peuvent être efficaces.
A ma connaissance les policiers ne bénéficient pas d'une telle formation. Sachant que le niveau de formation des policiers est particulièrement déplorable : quelques semaines à peine pour être autorisé à utiliser des armes de guerre, recrutement à niveau notoirement très bas, moyens mis davantage dans des gros engins et des déploiements humains disproportionnés plutôt que dans des dépenses vraiment utiles à la population, etc.
2/ La personne trucidée semblait aussi alcoolisée... et par charité chrétienne je tairai le bilan du gouvernement en terme de lutte contre l'alcool.
3/ N'oublions pas non plus l'impact terrible pour l'état psychologique des migrants que sont nos politiques de migration et nos politiques néo-coloniales. Là aussi, on ne peut pas dire qu'on va dans le bon sens.
Bref, trois mesures de prévention, le premier seulement appartenant directement aux policiers sur place. On pourrait aussi analyser l'impact des lobbys policiers sur le 3e. Si une de ces 3 voie avaient été explorée, Mouhamed Gueye serait peut-être encore en vie.
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lol
bi1 fé
[ce message a été édité par Fabrice Ladèche le 22/12 à 23:19]