Baron von Strudel a écrit :
> potentiellement dangereux.

Bof.
Soit tu parles du principe que le fait de jouer à un jeu où tu frottes des filles risque de pousser des joueurs à passer à l'acte, et dans ce cas tu interdis tout jeu violent dans la foulée pour être cohérent, soit tu considères qu'il n'y a pas de réel rapport et dans ce cas il n'y a pas de raison de s'offusquer de ça.
De la même manière, tu peux voir de grosses pleureuses faisant un caprice pour un mauvais mini-jeu ou bien des gens prenant la décision de ne pas acheter un jeu car la censure stupide les agace et l'exprimant car ils considèrent que ça permettra peut être de faire avancer les choses dans la direction qu'ils souhaitent.
Tout est question de point de vue, j'imagine.

Celle Qui a écrit :

> Baron von Strudel a écrit :
> > potentiellement dangereux.

Va sur Jeuxvideo.com et demande leurs s'ils connaissent un jeu de simulation de viol. Et là encore, si on résume le viol à un passage à l'acte dans une ruelle sur une inconnue, oui, le jeu vidéo y participe que très peu. Mais ça, c'est un cliché qui ne représente pas la réalité. La réalité, c'est que la plupart des garçons sont amener à abuser d'un/d'une de leurs partenaires, parce qu'on nous apprend très mal à respecter le consentement. Et ce jeu y contribue.

Y'a même pas à débattre : c'est interdit, point, ça n'a pas sa place.

(Pareil, j'avais mal compris, donc je retire. Même si je comprends pas pourquoi le féminin. Grosses pleureuses ? Ce sont que des femmes ?)

Baron von Strudel a écrit :
> Y'a même pas à débattre : c'est interdit, point, ça n'a pas sa place.

Mec, soyons clairs, je débats si je veux, je n'ai pas besoin de ton autorisation.
Cordialement.


Je ne suis pas sûr de voir la pertinence du lien entre Mugen Souls et Rapelay, mais admettons. Je vais redire ce que j'ai dit un message au dessus, du coup.
Le viol, c'est mal. Le meurtre aussi. C'est illégal, puni par la loi, etc. Et pourtant... Le meurtre est régulièrement représenté dans divers médias. Sur quoi se fonde la différence de traitement entre la représentation virtuelle d'un acte criminel, le meurtre, et d'un autre, le viol ?
La pédopornographie virtuelle, est-ce quelque chose qui incite au passage à l'acte, ou bien un exutoire permettant de contrôler ses pulsions ?

Baron von Strudel a écrit :

> La réalité, c'est que la plupart des garçons sont amener à abuser d'un/d'une de leurs partenaires,
> parce qu'on nous apprend très mal à respecter le consentement.

Je trouve ce passage un peu choquant, donc : sources ?
Note que je contredis pas, hein, juste que je suis surpris.

Moi je préfère les simulations d'esclavage et de génocide dans EU4, le viol c'est cheap.

___

V5 : Malguewyn Evangelius, Oøok?!?, Masha Evangelia
V6a : Judas Brycault
V6b : Lune Attyck, Bô Kaa sSsa, Chevalier Barristan le blanc, Techno-Prêtre MP001, Jean-Jacques Blanc.
V6c : André Fujiet, Jean-Jacques Sticule, Charles III de Bordelot Evangelius, Oøok?!?, Spartakus Louverture

Ghale Beoulve a écrit :

> Je trouve ce passage un peu choquant, donc : sources ?

Je ne crois pas qu'on ait des stats sur la proportion de violeurs dans la population. Déjà parce que c'est difficile d'avoir des stats sur les viols eux-même. En effet, on considère que les auteurs des viols sont très souvent connus par la victime. Ami, famille, collèges, voisins, etc. Cela ne facilite pas la démarche de porter plainte. Il y a quelques chiffres ici.

Dans tous les cas, ça ne saurait appuyer ou réfuter l'idée qu'il faut interdire ces jeux.

Ghale Beoulve a écrit :

Si on admet que l'éducation délivrée aux garçons ne donne pas une vision claire du consentement, combinée à l'idée que le monde leurs appartient et qu'ils sont socialement encouragés à faire ce qu'ils veulent, alors oui, on peut imaginer que si l'occasion se présente, un garçon aura tendance à ignorer la question du consentement parce que sa copine dort, parce que sa copine a dit "non" mais que finalement, il parvient à lui faire dire "oui", parce qu'elle était bourrée, parce que la fille ne dit rien et que ça suffit comme consentement, etc.

Comme l'a dit Sylvius : il est difficile d'obtenir des statistiques, sachant en plus que le viol condamné pénalement n'inclut pas nécessairement tous les exemples cités (Pendant très longtemps, le viol conjugal n'existait pas).

Et comme l'a dit aussi Sylvius, ça ne justifie pas une interdiction ou non. Mais je suis prêt à avoir ce débat (KAN VOU VOULEZ). Je pense que tant qu'on a pas réglé en amont le problème de l'éducation qu'on donne aux garçons, il n'est pas nécessaire d'alimenter davantage à base de mini-jeux douteux une vision du monde qui est dangereuse pour autrui. Je considère le jeu vidéo comme un art suffisamment importante, pour lui reconnaître une influence très forte. Je tâcherai de trouver quelques liens de personnes qui en parlent mieux que moi (Mais ça sera du Fem-Frequency, je vous préviens )

Moi, du moment que tu me réponds sur la comparaison meurtre/viol dans le jeu vidéo, et sur l'influence de la pédopornographie virtuelle sur les pédophiles et pédocriminels, ça me va.

J'attends qu'ils sortent un jeu barbie online pour jouer tranquillement avec mes soeurettes du net.

Les jeux de méchants avec des vilains qui tuent, c'est trop moche..

Celle Qui a écrit :

Ben j'attends des études sur la pédo-pornographie. Pour le meurtre/viol, je pense que la comparaison n'a pas de sens parce que les deux actes ne sont pas socialement considérés pareil. Un meurtre est plus difficilement excusée par la société qu'un viol (même si ça existe hein). Je préfère rester sur la question du viol. Mais on peut parler du meurtre séparément aussi.
Le jeu vidéo seul ne peut pas contribuer au passage à l'acte, je n'y crois pas. Par contre, le jeu vidéo s'inscrit comme d'autres médias, dans une démarche sexiste qui participe à cela, oui. Interdire ? Non. Faire les jeux, autrement oui. Et je te rassure, le jeu vidéo n'est pas la cible fétiche des féministes. Le même discours est tenu sur le cinéma, les publicités, les jouets, les séries, les livres. Qu'on propose un contenu varié, soit. Qu'on propose le même type de contenu de façon indifférenciée selon les médias, c'est déjà plus problématique.